Trend : la tendance “je m’en fous de” explose sur TikTok

Depuis quelques semaines, impossible de passer à côté : la tendance “je m’en fous de” envahit TikTok. Et elle dit beaucoup plus que ce qu’on pense. Sur fond de musiques, les utilisateurs, souvent des jeunes femmes, balancent une liste de choses qu’elles ne font plus pour plaire. Un rejet total des injonctions, avec un ton détendu, parfois drôle, et toujours tranchant.

“Je m’en fous de plaire à la mère de mon mec, je suis pas en entretien d’embauche”, “Je m’en fous d’avoir l’air bizarre quand je mange seule au resto”, “Je m’en fous d’annuler un plan au dernier moment si j’ai pas envie d’y aller”.

Les vidéos s’enchaînent avec une franchise désarmante. Un cri du cœur collectif contre la pression sociale, sous une forme ultra virale.

TikTok : Une trend d’auto-défense face à la perfection imposée

Sur TikTok, où l’image reste reine, ce genre de contenu fait tache (volontairement). La tendance “je m’en fous de” vient taper là où ça fait mal : les normes, la compétition silencieuse, la peur du jugement. Et ça cartonne.

Dans un format simple (un face cam, un montage minimal, une liste énoncée sans filtre), chacun pose ses limites. Le sous-texte : "Je ne vais plus me torturer pour des standards qui ne m’appartiennent pas". Et c’est là que la trend devient politique, même sans le dire.

TikTok : La viralité du ras-le-bol

Ce qui rend cette tendance si forte, c’est qu’elle est collective. Elle s’appuie sur une mécanique simple : l’accumulation. Plus la liste s’allonge, plus le rejet des normes semble légitime.

Certaines créatrices réutilisent le format pour parler de féminisme, de santé mentale, d’image corporelle ou encore de parentalité. La force de cette trend : Elle laisse la place à tous les sujets, du plus futile au plus profond. Et elle casse le mythe de la perfection 2.0, trop longtemps imposée sur les réseaux. Ciao Bye la cleangirl.

Trend : une nouvelle façon de faire du storytelling

Derrière cette tendance, il y a aussi une vraie stratégie de contenu. En quelques secondes, on capte l’attention, on structure une idée, et on transmet une émotion. C’est du storytelling pur.

Pour les marques et les créateurs de contenu, la leçon est claire : l’authenticité prime. Les contenus trop polis, trop lisses, n’ont plus la cote. La génération TikTok veut du vrai.

Et maintenant, on s’en fout de quoi ?

Avec plus de 100 millions de vues cumulées pour les hashtags associés (“#jesenfousde”, “#idgaftrend”, “#tiktoktrend”), la trend n’est pas près de s’essouffler. Elle fait du bien, elle libère la parole, et elle ouvre un espace d’expression sans filtre. Une bulle d’air dans un réseau souvent saturé par l’apparence.

P.S : J’espère que vous en avez pas rien à foutre de cet article, allez à demain.