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Rilès : le roi du marketing a encore retourné les réseaux sociaux

Rilès a passé plus de 25 heures à dédicacer à la main chaque exemplaire physique de son disque. Il a retourné les réseaux sociaux, on décrypte.

25 heures, 8000 albums, une opération virale

Pour marquer la sortie de son nouvel album THE 25TH HOUR, Rilès a passé plus de 25 heures à dédicacer à la main chaque exemplaire physique de son disque. Le tout en live et face caméra, sans montage. Puis la signature, mais parlons-en : son empreinte de main couleur rouge sang.

THE 25TH HOUR : Le storytelling à l’état pur

En décidant de signer 8000 exemplaires, il transforme un objet physique en expérience participative. En live devant son audience, il écrit l’histoire. Ce n’est pas la première fois qu’il se prête à un tel exercice. On se souvient tous très bien de sa performance folle nommée Survival Run, pendant laquelle il avait couru 24h sans s’arrêter sur un tapis de course. On se demandait ce que Rilès ferait après un tel défis, maintenant on le sait : 25h de peinturage d’album assis dans la même position. Du grand art, sans ironie aucune de notre part.

Sur Instagram, ses Reels accumulent les vues. On y voit Rilès, concentré, en train de peindre les pochettes. Sur YouTube, les shorts affichent les avancées : "Hour 6 of 24", "8200 signed albums", "Only 8 hours left". Les chiffres crèvent l’écran. Et les commentaires fusent : "J’ai reçu le mien !", "C’est une œuvre d’art maintenant", "Respect total".

Rilès : l’art de transformer un produit en événement

Ce que Rilès maîtrise à la perfection, c’est le timing. Il pense sa promo comme un show, il mélange le réel au virtuel. Et en choisissant un angle fort doublé par un vent de résilience, il injecte de l’émotion en se poussant lui-même dans l’inconfort.

L’album THE 25TH HOUR devient ainsi un projet vivant. Et les fans ne sont plus de simples acheteurs : ils sont témoins d’une performance. En fait, ils font partie du processus. Dans une ère où l’objet n’a presque plus sa place, on dirait bien que Rilès à trouvé la faille. Cet artiste, c’est le genre de bug dans la matrice qu’on adore.

Ce qu’il faut retenir des campagnes folles de Rilès :

  1. Créer du lien par le geste : dans un monde d’écran, voir quelqu’un produire physiquement quelque chose est une force immense. Le "fait main" attire.
  2. Jouer la carte de la rareté : chaque exemplaire devient un collector. Et ce qui est rare est désirable.
  3. Penser le contenu comme un récit : un défi avec un départ, une progression et une fin. L’audience veut suivre une histoire, votre histoire.
  4. Faire du temps un allié : 25 heures, c’est long. Et justement, ça marque. Le temps devient le personnage principal de l’opération.
  5. Utiliser les réseaux sociaux pour diffuser presque en temps réel :  TikTok, Reels, Shorts.

Je vais vous dire une bonne chose : aujourd’hui, tout le monde peut faire des vidéos, prendre des photos et écrire des textes. Tout ça n’a plus aucune valeur, si lorsque vous le faites, vous n’y ajoutez aucune once de votre personnalité. La différence va de plus en plus primer, surtout dans un monde bientôt généré par l’IA. Être vous-même n’aura jamais eu autant de valeur. Alors, n’ayez pas peur de sortir de la masse, ce n’est pas ceux qui reproduisent qui gagneront la partie.

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