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Marketing

Marketing sensoriel : un brevet innovant ouvre de nouvelles perspectives aux marques

Pour aller plus loin dans le marketing sensoriel, la société 15-1 diffusion, a déposé un nouveau brevet qui ouvre un champ des possibles infini pour les marques.

Des odeurs qui vous chatouillent les narines quand vous vous promenez dans les magasins, tout le monde connait. Le marketing olfactif n'est pas nouveau et a fait ses preuves. Pour aller plus loin dans le marketing sensoriel, la société 15-1 diffusion, a déposé un nouveau brevet qui ouvre un champ des possibles infini pour les marques.

Utiliser les odeurs pour créer une connexion émotionnelle avec les clients et influencer le comportement des consommateurs n'est pas nouveau. La stratégie remonterai aux années 1970, avec les premières recherches sur l’impact des odeurs sur le cerveau humain. En parallèle de ces recherches, les casinos de Las Vegas qui observaient l'effet repoussoir des odeurs de cigarettes sur les non fumeurs, ont commencé à utiliser les diffuseurs d’odeurs pour créer des ambiances plus agréables. Aujourd'hui, le marketing sensoriel est (presque) partout. "Les clients restent beaucoup plus longtemps chez nous, par rapport à l’époque où nous n’avions pas le diffuseur, à hauteur de 30 ou 40 % de temps en plus", affirme, au micro de TF1 la responsable d'un supermarché du nord de la France qui a opté pour une odeur de pain d'épices à l'entrée de son magasin (pour mettre en appétit) et une odeur de vin chaud au caisse censé favoriser la patience. "On a même fait des tests avec des caméras GoPro il y a quelques temps. Quand la boutique est parfumée, les clients sont beaucoup plus souriants en entrant, et ils acceptent plus facilement le contact avec les vendeuses et les vendeurs, ajoute Stéphane Arfi, président-directeur général d’Émosens, l’entreprise ayant vendu le diffuseur à l’enseigne. On nous demande souvent si on n’a pas l’impression de manipuler les gens. Alors oui, mais c’est le but du marketing."

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Micro-encapsuler les parfums

Didier Janot, et Antoine Quinzin., co-fondateur de 15-1 Diffusion, poussent le concept encore plus loin. Comment ? En encapsulant les odeurs directement dans les produits. Avec Aloha, l'entreprise- qui propose depuis quelques années des innovations en technologie et matériaux - offre une créativité étendue aux marques pour développer leur marketing sensoriel et olfactif. Le concept permet d'intégrer des odeurs (arômes et fragrances, aromathérapie…), des protections diverses (UV, poussières, répulsifs..) en surface ou dans la masse de matériaux et produits et même des procédés anticontrefaçon. Basée sur  le principe de la micro-encapsulation, cette technologie s'applique sur divers supports, allant du papier, carton, tissu, cuir, bois, métal, verre... . "Nous pouvons décider d’une diffusion permanente avec une accélération par le toucher ou la température. Les microcapsules sont imperméables à l’oxygène, ce qui garanti la conservation de conserver intacte l’intégrité des principes actifs utilisés (jus, huiles essentielles...). Les effluents se diffusent grâce à une faible porosité des parois." La technologie permet également de décider du mode de diffusion qui peut être soit en continu, soit par l’action d’un frottement ou en fonction d’une température définie à partir de laquelle le diffusant se met en action.

Présente au salon international de l’optique (Silmo) à Paris en fin d'année pour dévoiler sa nouvelle technologie baptisée "Aloha Matériaux Augmentés" 15-1 Diffusion a su se faire remarquer. De quelle innovation parle t-on ? Des montures imprégnées de répulsif capables de repousser les moustiques ou même les poux « avec un taux d’efficacité de plus de 75 % et bientôt de 85 %". Un procédé qui à su convaincre. "Nous sommes beaucoup sollicités par des grandes marques et des fabricants pour lutter contre la contrefaçon, mais aussi sur la protection contre les poussières ou sur les arômes et le dernier mètre en rayon, dans des secteurs que nous ne soupçonnions parfois même pas », confie Didier Janot. Pour proposer des emballages actifs, finalement. Des projets et applications concrètes seraient déjà en cours de conception. Parmi lesquels, l'intégration de la fragrance d'un parfum sur son bouchon, des étiquettes ou packaging  pour développer le marketing olfactif en rayon, l'intégration d’arômes sur-mesure sur du cuir ou autres matériaux, des projet expérientiels basés sur la diffusion des arômes et fragrances pour favoriser l’orientation des consommateurs ou encore la création de supports solides ou textiles pour remplacer l’échantillonnage jetable. « Beaucoup de grandes Maisons notamment dans le luxe, réfléchissent à une application en fonction de leur besoin ou de leur problématique. Tous les projets nécessitent un temps de validation, c’est plus compliqué qu’un pinceau que l’on applique. Il y a un tout un parcourt au cours duquel on cherche la bonne molécule, on regarde sa capacitée à être microencapsulée, on étudie sa façon de réagir sur le support, etc. Cet ensemble d’éléments va permettre d’avoir une idée de l’efficacité du rendu et de la durée de l’expérience. Cela peut aller de plusieurs mois à plusieurs années en fonction de la concentration », indique Didier Janot dans Premium Beauty News. Le secteur du vin et des spiritueux devrait entamer une phase de tests avant la fin de l’année.

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