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Réseaux sociaux : On en est où avec les sales connes ?

Bon dimanche à tous, et si on parlait un peu des sales connes dans "la France de Macron" hein ?

On pensait que les réseaux sociaux avaient déjà tout vu. Pourtant, début décembre, une vidéo a relancé un débat qui dépasse largement la simple polémique virale.

En marge d’un spectacle à Paris, Brigitte Macron, épouse du président de la République, a tenu une phrase qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux : “S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors ”. Cette expression, lancée dans un contexte privé mais devenue publique en quelques heures, a fait exploser les réactions en ligne et relancé des discussions sur l’usage des mots, le féminisme, et la responsabilité des personnalités publiques sur les réseaux sociaux.

Dans la vidéo, Brigitte Macron s’adresse à l’humoriste dont le spectacle avait été interrompu par des militantes féministes : “S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors ”. Ce langage cru, même prononcé avec humour ou par réflexe, a été perçu comme une insulte adressée non seulement aux manifestantes, mais plus largement aux femmes engagées sur les réseaux pour défendre leurs droits.

Réseaux Sociaux : Quand une phrase sort du contexte et devient un débat national

Rapidement, la réaction a dépassé le cadre de l’événement lui-même. Sur TikTok, Instagram et X, des milliers d’utilisateurs ont partagé la phrase. Le hashtag #SalesConnes s’est retrouvé en tendance, repris par des personnalités publiques, des artistes, des influenceurs, mais aussi des comptes militants. Certains l’ont même retourné comme un slogan de revendication : “Je suis une sale conne et fière de l’être”, pour soutenir celles qui dénoncent les violences sexuelles ou les dysfonctionnements du système judiciaire.

Sur les réseaux sociaux, nous voyons d’un côté, des internautes transformer l’expression en marque de résistance, ironique ou militante. De l’autre, des critiques s’interrogent sur l’impact d’un tel langage de la part d’une première dame, surtout quand il touche à des sujets aussi sensibles que le féminisme ou les violences faites aux femmes.

BadBuzz : Brigitte Macron tente de répondre

Face à l’ampleur de la réaction en ligne, Brigitte Macron a fini par sortir du silence. Dans un message destiné aux médias, elle a expliqué sa position :

“Je suis désolée si j’ai blessé des femmes victimes, c’est à elles, et à elles seules, que je pense. Mes propos n’étaient pas destinés à être publics, je ne peux pas regretter de parler, mais je n’aurais certainement pas utilisé ces termes en public. ”

Cette réponse, relayée par des milliers d’internautes sous forme de reposts ou de commentaires, a elle-même divisé les réseaux. Certains y ont vu une forme d’excuse sincère, d’autres ont jugé que les excuses ne suffisaient pas, arguant que la première dame d’un pays a une responsabilité particulière dans le choix de ses mots, y compris dans un cadre privé.

Réseaux sociaux : Les réactions et commentaires

Les réactions ont été multiples. Sur Instagram, des personnalités ont publié des messages provocateurs, affichant fièrement “Je suis une sale conne” pour dénoncer la violence symbolique et soutenir les collectifs féministes qui avaient interrompu le spectacle. D’autres internautes ont créé des mèmes, des vidéos humoristiques ou des critiques acerbes de la réaction médiatique autour des propos.

@tetumag A l'occasion de la 3ème Cérémonie des têtu·, @marguerite s'est vue remettre le prix têtu· de la révélation de l'année des mains d’@ebonyqueensheba ♬ son original - têtu•

Dans les commentaires, certains parlent d’une expression devenue symbole d’un malaise franchement réel : celui d’une part importante de la population qui se sent incomprise, et d’un autre côté, des voix qui estiment qu’un terme aussi insultant n’a pas sa place face à une telle situation.

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