‍‍‍‍‍‍
Swello - Afffect Media
All

Étude Swello : Être Community Manager en 2025, quel salaire et quel lifestyle apporte le job ?

Étude Swello sur le travail de Community Manager en 2025 : découvrez les salaires, l’impact de l’IA, les enjeux de santé mentale et les conditions de travail d’un métier en pleine mutation.

Le Community Manager n’est plus ce profil qu’on engage à la va-vite pour poster trois memes par semaine. En 2025, c’est un pilier de la communication. La grande étude Swello répond à toutes les questions que vous vous posez sur ce job (à première vue) de rêve.

Quel est le profil type du Community Manager ? 

Le portrait du community manager en 2025 est désormais bien dessiné. Trentaine en moyenne, bac+5 en poche, installé majoritairement en Île-de-France, mais aussi dans les régions PACA, Auvergne-Rhône-Alpes ou Pays de la Loire. On le retrouve au sein de PME, dans les collectivités, en agence, ou à son compte.

Le salariat reste la norme. 58 % des CM sont en CDI. Mais l’indépendance gagne du terrain : 17 % ont choisi de se lancer en freelance. Un chiffre en hausse, porté par la recherche de liberté et de flexibilité.

Community Manager : des salaires qui plafonnent

Premier chiffre qui fait mal : un communicant sur cinq touche moins de 20 000 euros par an. Et du côté des freelances, c’est encore plus dur. Près de la moitié ne franchit même pas ce seuil. Un quotidien parfois précaire, malgré des compétences solides et une charge de travail dense. Mais le tableau n’est pas figé. Le salaire moyen s’établit à 29 920 euros brut par an. Un chiffre qui reste modeste, mais qui a le mérite d’être relativement stable. Et cette fois, l’écart hommes-femmes est faible, presque inexistant. Une exception dans le paysage professionnel.

Avec plus de dix ans d’expérience, les choses changent. 42 % des profils seniors dépassent les 35 000 euros annuels. L’ancienneté finit par payer, surtout pour ceux qui tiennent sur la durée. Et sans surprise, l’Île-de-France et la région PACA offrent les rémunérations les plus confortables. Là où la concentration des entreprises, des budgets et des opportunités reste la plus forte.

Quels outils utilisent les Community Managers ? 

Canva règne sans partage. Utilisé par 84 % des communicants, il s’est imposé comme l’outil de création incontournable. Derrière, on retrouve CapCut, Photoshop, Illustrator, Premiere Pro. Des logiciels plus techniques, mais toujours bien présents dans la boîte à outils. Pour l’organisation, chacun a ses préférences. Notion pour centraliser les infos, Trello pour visualiser les tâches, Google Sheets pour tout structurer. Des outils simples, efficaces, souvent combinés entre eux pour garder le fil dans un quotidien chargé.

Et puis il y a l’IA. 98 % utilisent ChatGPT pour rédiger, corriger, brainstormer. Pas de panique à l’idée de confier une partie du travail à une machine. Juste un besoin urgent de gagner du temps, d’aller plus vite, de tenir le rythme. Côté réseaux, Instagram et LinkedIn se partagent la tête. L’un à 30,5 %, l’autre à 30,2 %. Facebook recule, tout comme TikTok. Et le signal est clair : 38 % des pros envisagent de quitter Facebook. La décision n’est plus vraiment à l’étude.

Quelles sont les missions d'un Community Manager ?

Ce que cherchent les communicants avant tout, c’est de se faire connaître. La notoriété arrive en tête des priorités, suivie de très près par la visibilité. Pour y parvenir, une stratégie : produire du contenu. Beaucoup, tout le temps, partout. 90 % des community managers y consacrent entre 1 et 15 heures chaque semaine. Un investissement énorme, souvent sous-estimé. Et c’est pourtant la tâche la plus lourde, celle qui épuise. Parce qu’elle ne s’arrête jamais vraiment. La moitié des pros interrogés ont déjà connu un burn-out. Pas une fatigue passagère, un vrai arrêt. Un point de rupture.

"J’ai mis des mois à m’en remettre, je bossais le soir, le week-end, je ne déconnectais jamais." confie Camille, CM en agence.

La santé mentale n’est plus un sujet secondaire. Beaucoup mettent en place leurs propres règles pour souffler : couper les notifications, ne faire qu’une tâche à la fois, fermer les écrans à 19h. Mais dans la majorité des cas, cette organisation relève d’une initiative personnelle. L’entreprise, elle, ne suit pas toujours.

Ads, influence : débrouille et créativité

Un communicant sur deux gère aussi les campagnes Ads. 55 %, exactement. Principalement sur les plateformes Meta. Mais dans les faits, ça ressemble souvent à du bricolage. Les budgets sont trop serrés, les outils changent sans prévenir, le ciblage devient de plus en plus flou. Faire de la publicité digitale, aujourd’hui, c’est jongler entre limites techniques et attentes clients, en espérant que ça tienne.

Du côté de l’influence, l’activation reste marginale. Seules 21,5 % des marques mettent en place de vraies campagnes. Et lorsqu’elles le font, elles misent sur les petits profils. Les micro-influenceurs, à 44 %, ou les nano, à 36 %. Moins de paillettes, moins de reach, mais souvent plus d’engagement. Parce que l’impact ne se mesure plus uniquement au nombre de vues.

Le Community Manager mérite mieux

Ce que révèle cette étude, c’est le décalage criant entre le discours et la réalité. On parle du community manager comme d’un pilier de la communication. Un métier stratégique, ultra-technique, au croisement de tous les enjeux : image, relation client, performance. Mais dans les faits, les moyens ne suivent pas. Derrière les posts léchés et les reportings soignés, beaucoup restent seuls, mal payés, sollicités de toutes parts.

Ce n’est pas un simple poste opérationnel. C’est un rôle clé, qui mérite enfin d’être reconnu à la hauteur de son impact réel.

Pour prendre connaissance de l'étude complète, cliquez ici.

Lire davantage d'articles

Recevez Le Feuillet
Votre Newsletter social media hebdo, pour ne manquer aucune actualité.
Il y a une erreur..